Tess - Mon père, ce héro

Race magique : Tess est une hybride, mi-sorcière mi-être de lumière. En tant que tel, elle peut fabriquer des potions, mais aussi s'éclipser et guérir quelqu'un par imposition des mains. Elle ne peut cependant ressusciter les morts.

Pouvoir des êtres de lumière (niveau 1 à 4)
Niveau 1 : Eclipse et localisation innée des protégés - Tess peut se rendre en une fraction de seconde n'importe où dans le monde. La première fois qu'elle a utilisé ce pouvoir c'était de manière accidentelle, elle devait avoir cinq ou six ans, elle ne s'en rappelle plus vraiment. Toujours est-il que ses parents avaient décidé de passer une soirée en amoureux dans un restaurant et avaient confié la garde de leurs filles à une amie de la famille, Billie Jenkins et Paige manquant énormément à Tess, la petite fille s'éclipsa pour rejoindre ses parents au restaurant. Elle maîtrise bien ce pouvoir, travaillant dessus depuis son plus jeune âge. Petit détail à signaler, elle peut aussi emmener quelqu'un avec elle, pour le moment elle a essayer de se téléporter en emmenant deux personnes avec elle et cela a toujours été un franc succès. Elle peut également localiser très facilement et rapidement ceux dont elle a la responsabilité.

Niveau 2 : Guérison - En tant qu'hybride, Tess possède la capacité de soigner les gens en imposant ses mains au-dessus d'eux. Ses mains se retrouvent entourées d'un halo brillant et une chaleur se répand dans le corps du blessé, ses blessures se referment et il est "comme neuf". Malheureusement, Tess ne peut ramener les morts à la vie. Bien qu'elle possède une bonne maîtrise de ce pouvoir, cette dernière n'est pas encore parfaite. Tess a encore du mal à ne pas se laisser submerger par ses émotions lorsqu'elle doit guérir quelqu'un qui lui est proche.

Niveau 3 : Changement d'apparence - Tess peut revêtir l'apparence de n'importe qui, cependant elle n'aura pas les souvenirs de la personne qu'elle "copie".

Puissance de l'esprit (niveau 1 à 4)
Niveau 1 - Télékinésie - A l'instar de sa tante Prue, Tess possède la capacité de déplacer les objets par la pensée. Cependant, sa partie être de lumière étant prédominante chez elle, les effets de sa télékinésie sont amoindris.

Dix-sept ans, c’est l’âge que j’avais quand j’ai perdu mes parents et mes oncles et tantes. Bon Tess, remets de l’ordre dans tes idées, tu ne commences pas par le début. Bonjour, moi c’est Tess Mitchell, fille de Paige Matthews et Henry Mitchell. J’ai une sœur jumelle que j’adore et un petit frère, Lucas, que j’adore aussi. En résumé, j’adore toute ma famille, même les membres qui semblent prendre un mauvais chemin : parents, oncles, tantes, cousins, cousines….Ma mère est une hybride, mi-sorcière, mi-être de lumière et mon père est un humain tout ce qu’il y a de plus banal, pourtant depuis toute petite, il a toujours été mon héro. Oh bien sûr j’étais très proche de ma mère, mais dès que j’avais un problème, dès que j’avais besoin de discuter, c’était vers mon père que je me tournais automatiquement. A l’âge de dix ans, j’ai dit à papa que plus tard je travaillerais dans la police, comme lui. Au début mes parents n’y ont pas vraiment cru se disant qu’à l’âge que j’avais on n’était jamais sûr du métier qu’on ferait. Pourtant, ils ont dû se rendre à l’évidence quand les années passaient et que mon opinion ne changeait pas.  Malheureusement, ils n’ont jamais pu me voir intégrer l’école de police, ni même être diplômée et commencer à travailler dans la police de San Francisco, non ils ne l’ont jamais vu et mes oncles Léo et Coop ainsi que mes tantes Piper et Phoebe non plus. Je crois que je me souviendrais jusqu’à mon dernier souffle de ce jour où on m’a annoncé leur décès à tous. Dès le matin, j’avais eu comme un pressentiment, comme si quelque chose de grave allait se passer. Je ne suis pourtant pas celle qui a des prémonitions, mais je ne sais pas, un sixième sens, une intuition...toujours est-il que je ne me sentais pas bien. Je suis tout de même allé en classe, je voulais rendre mes parents fiers de moi, alors hors de question pour moi de rater une seule journée de cours, surtout quand je n’étais pas malade.

Quand je suis rentrée à la maison, il y avait un message qui me disait de rejoindre tout le monde au Manoir familial, il s’était passé quelque chose de grave, mais je n’avais pas plus d’explication. Je ne perdis pas un instant et m’éclipsais pour me rendre au manoir Halliwell. Quand j’ai vu le visage grave de mes cousins et cousines, j’ai su que quoi qu’il se fut passé, notre vie ne serait plus jamais la même. On m’annonça alors l’atroce nouvelle. Nous avions tous perdu nos parents respectifs. Inimaginable. Plusieurs sentiments déferlèrent en moi. La tristesse, la rage, la douleur, la colère. Je m’en voulais de n’avoir parlé de ma sensation, de mon pressentiment à personne ce jour-là, j’étais en colère contre ceux qui avaient perpétré ce crime atroce et je réclamais vengeance. Je savais qu’un jour ou l’autre, nous réussirions à les venger.

Le temps a passé, mais j’ai toujours du mal à évoquer mes parents et parfois je repense aux tartes que nous faisait tante Piper et je ne peux m’empêcher de pleurer. Inutile de vous dire que la mort de mon père m’a encore plus motivé pour devenir policière. Parfois nos parents nous rendent visite et le plus difficile pour moi a été de ne pas essayer de les ramener parmi nous avec un sort, mais je sais que ce ne serait pas leur rendre service que de faire cela.

Aujourd’hui, je suis passé inspecteur de police, j’ai travaillé dur pour cela. J’aime mon métier, c’est vraiment quelque chose de passionnant, même s’il est un peu difficile parfois. Je vous disais tout à l’heure que ma mère était une hybride, mi-sorcière, mi-être de lumière, et bien je le suis aussi et même si j’ai les « capacités de base » des sorcières, mon côté être de lumière est celui qui est le plus développé.

Même si nous vivons depuis quelques temps dans une paix toute relative, nous restons sur nos gardes, nous savons que les démons peuvent surgir d’un instant à l’autre, il faut maintenir une vigilance constante si l’on ne veut pas être pris au dépourvu.